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Les 10 concepts de trading et d'investissement les plus difficiles à maîtriser

Dans le domaine du trading et de l'investissement, il existe de nombreux concepts et stratégies qui peuvent être difficiles à appréhender, en particulier pour les débutants.

Pour réussir en tant que trader ou investisseur, il est important de comprendre ces concepts complexes et d'apprendre à les appliquer à votre stratégie d'investissement.

Dans cet article, nous allons explorer certains des concepts les plus difficiles du trading et de l'investissement, et discuter des raisons pour lesquelles il est essentiel de les maîtriser.

Principaux enseignements

  • Il est important pour les traders/investisseurs de comprendre le concept d'actualisation sur les marchés, car il implique que toutes les informations connues sont déjà reflétées dans le prix des titres. S'appuyer uniquement sur des informations largement disponibles ou suivre l'actualité ne permet pas de surperformer le marché de manière constante.
  • Les investisseurs devraient se concentrer sur les rendements réels (après inflation) plutôt que sur les rendements nominaux afin de préserver ou d'améliorer leur pouvoir d'achat au fil du temps. La prise en compte de l'inflation, des impôts, des coûts et des risques permet aux investisseurs d'évaluer avec précision la croissance réelle de leurs investissements.
  • La gestion des risques, la diversification du portefeuille et la répartition des actifs sont essentielles pour maintenir un portefeuille équilibré capable de résister aux fluctuations du marché et de protéger le patrimoine. Le trading sur marge peut amplifier les rendements, mais il s'accompagne de risques importants, ce qui nécessite une compréhension approfondie des risques et des avantages qui y sont associés.

Ce qui est connu est déjà pris en compte dans le prix

L'un des concepts les plus difficiles à comprendre est que toutes les informations connues sur un titre sont déjà reflétées dans son prix.

Par rapport aux attentes actualisées

Par exemple, la plupart des gens pensent que si l'économie va mal, c'est mauvais pour le marché boursier, et ils vendent.

Cependant, les marchés ne baissent pas parce que la situation est mauvaise, mais parce qu'elle l'est par rapport à ce qui a été escompté.

Les choses peuvent être mauvaises, mais les marchés peuvent quand même se redresser parce que ce qui s'est passé était meilleur que ce qui était déjà pris en compte dans les prix du marché.

De même, on peut se trouver dans une phase du cycle où la croissance nominale est très élevée, mais où les marchés se replient.

Dans ce cas, les banques centrales commencent à relever les taux d'intérêt plus rapidement que ne le prévoient les marchés et les taux de croissance commencent à décevoir par rapport au consensus.

Il est courant d'extrapoler les périodes fastes alors que le contraire est plus probable.

Cela entraîne souvent des résultats de marché différents de ceux attendus, ce qui est source de grande confusion.

Implications

Cela signifie qu'il est très difficile pour un investisseur de surperformer régulièrement le marché en utilisant n'importe quelle information accessible au public.

Les investisseurs doivent garder cela à l'esprit lorsqu'ils élaborent leurs stratégies, car il est peu probable que le simple fait de suivre l'actualité ou de s'appuyer sur des informations largement disponibles permette d'obtenir des rendements supérieurs à ceux du marché.

Il ne s'agit pas d'un argument implicite en faveur de ce que l'on appelle communément l'hypothèse de l'efficience des marchés (EMH). Il ne s'agit pas d'un argument en faveur de l'efficience des marchés en soi, mais plutôt de la difficulté pour un trader individuel de produire de l'alpha sur le long terme.

Valeur attendue

Dans le prolongement de ce qui a été écrit plus haut, c'est un peu comme essayer de parier sur des chevaux à l'hippodrome.

Il n'est pas nécessairement payant de miser sur le meilleur cheval ou sur ce qui est le plus à la mode, car leurs cotes implicites se reflètent dans leurs cotes de marché.

Par exemple, si le favori a une cote de 1/3 (mise de 3 $ pour gagner 1 $) et l'outsider une cote de 50/1 (mise de 2 $ pour gagner 100 $) et que le favori a légitimement 75 % de chances de gagner la course et l'outsider 2 %, alors les deux sont des paris tout aussi bons.

Cela se reflète dans les valeurs attendues des paris. En d'autres termes, leurs cotes correspondent à leurs probabilités implicites.

En revanche, si le longshot avait en réalité 3 % de chances de gagner la course, il serait préférable de parier sur le longshot (en supposant que vous puissiez couvrir la perte), car vous avez maintenant une valeur attendue positive.

Même s'il y a toujours 97 % de chances que vous vous trompiez, si vous faites suffisamment de paris à valeur attendue positive sur le long terme, vous obtiendrez certainement des résultats gagnants.

Dans ce cas particulier :

  • Valeur attendue = 0,03 * 50 $ - 0,97 * 1 $ = + 0,53 $.

En d'autres termes, pour chaque dollar misé, la valeur attendue est de +0,53 dollar. Il s'agit donc d'un bon pari, même si le résultat le plus probable est que vous vous trompiez.

Coût d'opportunité

Le coût d'opportunité désigne les avantages potentiels dont un investisseur se prive lorsqu'il choisit un investissement plutôt qu'un autre.

Il est essentiel de prendre en compte les coûts d'opportunité lors de la prise de décisions d'investissement, car l'attrait d'un investissement potentiel doit être mis en balance avec les autres possibilités.

Comprendre le coût d'opportunité aide les investisseurs à éviter de faire de mauvais choix d'investissement qui pourraient avoir des conséquences négatives à long terme.

Se concentrer sur les rendements réels (après inflation) et non sur les rendements nominaux

L'argent n'est pas synonyme de richesse.

De nombreux investisseurs se concentrent sur les rendements nominaux, c'est-à-dire sur l'augmentation absolue de la valeur de leur investissement.

Or, ce qui compte vraiment, c'est le rendement réel, qui tient compte de l'impact de l'inflation sur le pouvoir d'achat.

En se concentrant sur les rendements réels, les investisseurs s'assurent que leurs investissements progressent à un rythme qui préservera ou améliorera leur pouvoir d'achat au fil du temps, plutôt que de se contenter de suivre l'inflation.

N'oubliez pas que l'objectif fondamental d'un investissement est, au minimum, de préserver le pouvoir d'achat de son détenteur au fil du temps.

Rendement après impôt

Un autre concept important consiste à comprendre l'importance des rendements après impôts.

Les impôts peuvent avoir un impact significatif sur les rendements des investissements, et des investissements différents peuvent être imposés à des taux différents.

Les investisseurs doivent tenir compte des implications fiscales de leurs choix d'investissement et les intégrer dans leur processus de décision afin de s'assurer qu'ils font les choix les plus efficaces possible sur le plan fiscal.

Négliger les coûts tout compris

Nombreux sont ceux qui pensent que les rendements de leur maison sont les rendements nominaux.

Or, comme nous l'avons vu plus haut dans la section consacrée aux rendements après inflation, il existe un taux d'inflation.

Il y a également des coûts de détention.

Ainsi, si quelqu'un obtient un rendement nominal moyen de 3 % sur une maison à long terme et que le taux d'inflation est également de 3 %, son rendement réel est de 0 %.

Si l'on tient compte des coûts, le rendement réel est négatif.

Une personne qui possède un bien locatif et qui souhaite obtenir des rendements réels positifs devra s'assurer que la somme de sa plus-value nominale et de ses revenus locatifs est supérieure à la somme des pertes de pouvoir d'achat dues à l'inflation et à ses dépenses.

Il faut ensuite tenir compte des impôts.

Ces calculs l'aideront à déterminer le type de loyer qu'il peut raisonnablement demander.

Ne pas tenir compte de leurs risques globaux

Supposons par exemple qu'un investisseur américain possède une obligation libellée en CAD d'une compagnie pétrolière canadienne rapportant 4 %.

La plupart de ceux qui n'ont pas de formation financière pensent que le rendement est simplement le rendement annuel de 4 %.

Cependant, ils négligent les éléments suivants qui peuvent avoir un impact négatif sur les rendements :

  • Taux d'inflation national
  • Risque de taux d'intérêt
  • Risque de crédit
  • Risque de change
  • Impôts
  • Coût d'opportunité de placer son argent ailleurs

Pour simplifier, disons que l'obligation est détenue jusqu'à l'échéance et qu'il n'y a donc pas de risque de taux d'intérêt.

Supposons que le taux d'inflation national soit de 5 % pendant la durée de vie de l'obligation, que l'emprunteur ne fasse pas défaut pendant la durée de vie de l'obligation, que la devise étrangère perde 3 % par an par rapport à l'USD et que le taux d'imposition soit de 20 %.

Votre rendement réel est le rendement après impôt moins les coûts liés à l'inflation et au taux de change.

Ainsi, le rendement réel est le rendement après impôt moins les coûts liés à l'inflation et au taux de change :

  • Rendement réel = 4 % (1-0,20) - 5 % - 3 %.
  • Rendement réel = 3,2 % - 5 % - 3 % = moins 4,8 %.

Ils pensent donc obtenir 4 % alors qu'en réalité, s'ils tiennent compte de tous leurs risques, ils ont perdu de l'argent en le détenant.

C'est pourquoi il est impératif de comprendre ses risques et ses dépenses.

Même dans le cas d'un investissement très simple comme les liquidités nationales, les intérêts sont imposés et le taux d'inflation doit être pris en compte.

Ils doivent donc examiner leur revenu après impôt par rapport au taux d'inflation.

Gestion des risques

La gestion des risques consiste à identifier, analyser et hiérarchiser les risques d'un portefeuille et à prendre des mesures pour les atténuer.

Il s'agit d'une compétence essentielle pour les investisseurs, car elle les aide à maintenir un portefeuille bien équilibré, capable de résister aux fluctuations du marché et de protéger leur patrimoine à long terme.

Une gestion efficace des risques nécessite une compréhension approfondie de la dynamique des marchés, des corrélations entre les actifs et des profils de risque individuels des investisseurs.

Diversification du portefeuille et répartition des actifs

La diversification et l'allocation d'actifs consistent à investir dans une variété d'actifs afin de minimiser les risques et de maximiser les rendements.

Il s'agit de diviser un portefeuille en différentes catégories d'actifs, telles que les actions, les obligations et les matières premières, afin d'atteindre des objectifs d'investissement spécifiques.

La maîtrise de ce concept aide les investisseurs à créer un portefeuille bien équilibré, capable de résister aux turbulences du marché et d'offrir des rendements réguliers.

Trading sur marge

Le trading sur marge consiste à emprunter de l'argent à un broker pour acheter des titres, ces derniers servant de garantie.

Il peut s'agir d'un outil puissant pour les investisseurs, leur permettant d'amplifier leurs rendements grâce à l'effet de levier de leurs investissements.

Toutefois, le trading sur marge est souvent mal compris, et les rendements escomptés sur l'actif faisant l'objet de l'effet de levier sont souvent inférieurs aux intérêts payés sur la marge.

Si elles ne sont pas gérées avec soin, ces opérations peuvent entraîner des pertes importantes, non seulement en termes de rendement, mais aussi en termes de prix (en cas de baisse de l'actif). Il est donc essentiel que les investisseurs comprennent parfaitement les risques et les avantages des opérations sur marge avant de s'engager dans cette pratique.

Brokers pour le trading de CFD

Brokers Plateformes Notre avis Site officiel
AvaTrades MetaTrader 4 et 5
AvaOptions
Avis AvaTrade Site AvaTrade
XTB xStation 5 Avis XTB Site XTB
Admiral Markets MetaTrader 4 et 5 Avis Admirals Site Admirals
PepperstoneMetaTrader 4 et 5
cTrader, TradingView
Avis PepperstoneSite Pepperstone
IGIG, ProRealTime,
MT4, L2 Dealer
Avis IGSite IG
ActivTradeMetaTrader 4 et 5
ActivTrader, TradingView
Avis ActivTradesSite ActivTrades

Le trading de CFD implique un risque de perte significatif, il ne convient donc pas à tous les investisseurs. 74 à 89% des comptes d'investisseurs particuliers perdent de l'argent en négociant des CFD.

FAQ

Comment puis-je savoir si l'hypothèse de l'efficience des marchés (EMH) s'applique à mes investissements ?

L'hypothèse de l'efficience des marchés s'applique à des degrés divers aux différents marchés et classes d'actifs.

Elle s'applique généralement davantage aux marchés développés présentant des niveaux élevés de liquidité et de transparence, tels que les grandes places boursières.

Par exemple, le marché boursier américain a tendance à être un marché difficile pour créer de l'alpha en raison de tous les acteurs du marché qui y sont présents et qui l'analysent.

Toutefois, les marchés moins efficaces, comme ceux où les informations ou les possibilités de trading sont limitées, peuvent présenter davantage d'opportunités pour les investisseurs d'exploiter des valorisations erronées.

Il est essentiel de comprendre la dynamique du marché et les niveaux d'efficacité des investissements que vous envisagez.

Comment calculer le coût d'opportunité d'un investissement ?

Pour calculer le coût d'opportunité, comparez les rendements potentiels de l'investissement que vous envisagez avec les rendements du meilleur investissement alternatif.

Pour ce faire, il faut rechercher différentes possibilités d'investissement et estimer leur rendement potentiel, en tenant compte de facteurs tels que le risque, la liquidité et l'horizon temporel.

Quelle est la meilleure façon de mesurer les rendements réels (après inflation) ?

Une façon courante de mesurer les rendements réels consiste à soustraire le taux d'inflation du rendement nominal.

Par exemple, si votre investissement a rapporté 8 % et que le taux d'inflation a été de 3 %, le rendement réel sera de 5 % (8 % - 3 %).

Cela vous donne une idée plus précise de la croissance de votre investissement en termes de pouvoir d'achat.

Comment puis-je optimiser mon rendement après impôt ?

L'optimisation des rendements après impôt passe par la prise en compte des incidences fiscales de vos investissements et par des choix fiscalement avantageux.

Il peut s'agir d'investir dans des comptes fiscalement avantageux tels que les IRA ou les 401(k), de conserver les investissements plus longtemps pour bénéficier de taux d'imposition plus faibles sur les plus-values à long terme, ou de choisir des investissements fiscalement avantageux tels que les obligations municipales ou les fonds indiciels.

Quelles sont les mesures pratiques à prendre pour mettre en œuvre la gestion des risques dans mon portefeuille ?

La mise en œuvre de la gestion des risques dans votre portefeuille comporte plusieurs étapes :

  • Identifier les risques : Évaluer les risques potentiels associés à chaque investissement de votre portefeuille.
  • Analyser les risques : Déterminer la probabilité et l'impact potentiel de ces risques sur votre portefeuille.
  • Classer les risques par ordre de priorité : Classer les risques en fonction de leur impact potentiel et de leur probabilité.
  • Atténuer les risques : Élaborez un plan pour faire face à ces risques, par exemple en diversifiant votre portefeuille, en ajustant la répartition de vos actifs ou en utilisant des outils de gestion des risques tels que les options.

Comment déterminer le bon niveau de diversification et de répartition des actifs pour mon portefeuille ?

Le niveau idéal de diversification et d'allocation d'actifs dépend de vos objectifs d'investissement, de votre tolérance au risque et de votre horizon temporel.

Commencez par déterminer votre tolérance au risque et vos objectifs d'investissement, puis étudiez les différentes catégories d'actifs et leurs performances historiques afin de comprendre leurs rendements et leurs risques potentiels.

Enfin, créez un portefeuille diversifié qui corresponde à vos objectifs et à votre tolérance au risque, en ajustant la répartition des actifs si nécessaire au fil du temps afin de maintenir l'équilibre souhaité.

Quels sont les principaux risques associés au trading sur marge et comment puis-je les atténuer ?

Les principaux risques associés au trading sur marge sont le risque d'effet de levier et le risque d'appel de marge.

Le risque lié à l'effet de levier survient lorsque les fonds empruntés amplifient les pertes, entraînant des pertes potentiellement importantes en cas de baisse de la valeur de l'investissement.

Le risque d'appel de marge survient lorsque la valeur de la garantie tombe en dessous des exigences du courtier, ce qui oblige l'investisseur à déposer des fonds supplémentaires ou à vendre les actifs.

Pour atténuer ces risques, assurez-vous de bien comprendre les actifs que vous tradez et surveillez de près votre compte sur marge afin d'éviter les appels de marge.